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lundi 23 avril 2007

Cassel Trophy 2007 - Le plat pays qui est le mien


1300 mètres de dénivelé positif et 5 boucles de 10 kilomètres, voilà ce qui était au programme de ce Cassel Trophy 2007. Départ à 7 heures de la maison, en voiture avec Stéfane, c'est parti par la campagne belge et les flandres françaises. L'autre groupe démarrant de Halluin choisit l'option autoroute. 856 VTTistes ça va être difficile de les retrouver !
Arrivée à Cassel :

- Eh Stefane, tu as vu devant nous ..... ?

J'appelle Goupil

Thomassss : - Vous êtes où ?
Goupil : - A Cassel et vous ?
Thomassss : - Derrière vous.

Au parking, vue sur la mongolfière et le magnifique paysage qui va avec. Avant de partir, nous retirons notre plaque de cadre, un véritable collector et c'est parti...

Le premier ravitaillement arrive rapidement... mais après une grosse montée rendue encore plus difficile par une mécanique récalcitrante. J'avais pourtant tout réglé ... sauf bien entendu le seul élément important dans ce genre de sortie où vous faites le grand écart : le dérailleur avant!
Ouf, maintenant on redescend ! On enchaîne les passages techniques et voilà la deuxième montée de Cassel. Elle se fait le long du terrain de moto-cross. Ravito en haut, l'occasion pour nous d'apprécier les envolées spectaculaires des motos.
Boucle numéro 3, les jambes sont déjà bien lourdes, mais comme à chaque boucle on commence par descendre et c'est là que Vincent pédale sur une jambe. Et oui la manivelle s'est détachée de son pédalier, une jambe trop lourde ? "vous parlez d'une chance", comme le dit Pascal, on a retrouvé toutes les pièces et pu repartir pour remonter vers le moulin.
Vous avez fait la boucle la plus difficile, nous rassure-t-on au ravito. Il est vrai que les chaussures ont souvent touché le sol. Il ne reste "plus que" 21 kilomètres au départ de la boucle 4 qui avec la fatigue laisse la part belle au chacun pour soi, chaque montée étant accompagnée d'une longue attente pour les uns et de longues souffrances pour les autres.
Le dernier ravitaillement nous amène chez l'habitant et oui un particulier a ouvert son magnifique jardin pour nous permettre de rejoindre la dernière boucle qui s'est faite au moral : j'étais tellement fatigué que, malgré les indications de Vincent, j'ai même oublié une partie du chemin avant l'arrivée !
Enfin ! l'arrivée! je n'ai plus de jus, mais je suis tellement content.
Femmes et enfants, morts de faim, nous attendent pour le pique-nique : il est presque 13 heures! Place au soleil et à la farniente, sur les abords du mont Cassel, theâtre d'un dimanche inoubliable.

A bientôt,

Thomas

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